Je sais qu'il existe, je l'ai rencontré.
Je l'ai rencontré dans un autre monde.
Je le connais, enfin je le connais dans cet autre monde.
Car aussitôt que je reviens dans ce monde-ci, il disparaît.
Comme s'il ne pouvait prendre forme dans cette réalité.
Je persiste pourtant à croire à croire qu'il existe dans le monde réel également puisque je l'ai rencontré dans le monde onirique.
Et que le monde onirique n'est qu'un reflet fabuleux du monde réel.
J'attends donc de le rencontrer, enfin, dans le monde réel.
Car s'il est ici comme il est là-bas, alors le paradis peut exister.
L'espoir de jours meilleurs peut revenir.
Et alors ma vie prendrait tout son sens et mon existence sa raison d'être.