Le christiannisme est une religion, comme toutes les religions théistes, qui abuse de l'homme.
Jésus, appelé Christ après sa crucifixion, a prôné une doctrine d'amour mutuel, de pardon, de piété. Après tout, pourquoi pas. Il a été reconnu par de nombreuses personnes, suivi, adoré, et sa doctrine est progressivement devenue une religion. Soit. Or à l'origine du christiannisme, il y a non seulement Jésus, mais surtout sa mère, Marie de Nazareth, la "vierge" qui l'a enfanté. L'immaculée conception n'existe pas. Il est biologiquement impossible qu'une femme enfante seule, l'enfant a obligatoirement un géniteur. Or il est dit que l'unique père terrestre possible, Joseph, a appris par l'ange que sa femme était enceinte sans qu'il l'aie touché. De là vient tout le problème.
Immagine maintenant que Marie ait eu une aventure hors mariage et qu'elle en soit tombée enceinte. Cette possibilité est biologiquement valable. Elle aurait aussi pu être violée, mais moralement l'histoire ne se serait pas finie ainsi, car après un viol, n'importe quelle femme de n'importe quelle époque souffre et Marie n'aurait pas gardé l'enfant. Donc, Marie enceinte, elle fait croire à Joseph et à ses proches que le fils lui est venu de Dieu, que c'est le messie que les Juifs attendaient, pour cacher la vérité. Ultérieurement ont été rajoutés les interventions angéliques, pour ajouter au décorum. Pour ces civilisations anciennes, le divin faisait partie de la vie, et n'importe quel Juif aurait voulu croire en l'arrivée de leur sauveur. Admet que de ce fait les gens croient Marie, et voilà Jésus qui arrive, qui est élevé dans l'esprit du fils de Dieu. Le pauvre enfant a vécut sa vie entière dans le mensonge. Et pour finir, par sa crucifixion, il veut sauver les hommes, soit dit en passant, sa stratégie est à revoir.
A l'origine du christiannisme, nous avons donc Marie, une infidèle allumée qui, pour se disculper, va aller jusqu'à conduire son fils à la mort. Il faut penser qu'à un moment donné, son mensonge prit une telle ampleur qu'elle ne pouvait plus contrôler ses conséquences et qu'elle n'a réellement rien pu faire pour empêcher la mort de son fils, à moins qu'elle n'ait fini par croire à son mensonge.
Bientôt, "comment Judas a sauvé la crédibilité du Christ", "Jean le mineur, frère de Jésus", "Jésus époux de Marie de Magdala" et "essai quant à l'identification du père véritable de Jésus"